Saint-Epvre

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Saint-Epvre
Saint-Epvre
Saint-Epvre
Blason de Saint-Epvre
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes du Saulnois
Maire
Mandat
Jean-Pierre Léonard
2020-2026
Code postal 57580
Code commune 57609
Démographie
Population
municipale
174 hab. (2021 en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 29″ nord, 6° 26′ 17″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 267 m
Superficie 4,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Saulnois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Epvre
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Saint-Epvre

Saint-Epvre est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune se trouve sur la rive gauche de la Nied française.

Accès[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied, l'Elme et le ruisseau des Etangs de Flocourt[Carte 1].

La Nied, d'une longueur totale de 96,7 km, prend sa source dans la commune de Marthille, traverse 47 communes françaises, puis poursuit son cours en Allemagne où elle se jette dans la Sarre[1].

L'Elme, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Moncheux et se jette dans la Nied sur la commune en limite avec Han-sur-Nied, après avoir traversé six communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Epvre.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied et du ruisseau l'Elme, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,7 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Epvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,7 %), prairies (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones humides intérieures (3,2 %), forêts (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Le nom du village vient de saint Epvre, évêque de Toul au VIe siècle.
  • Saint-Eivre (XVe siècle), Saint Evre (1793), Saint-Evré (1801), Sankt Erffert (1915-1918), Apern (1940–1944).

Histoire[modifier | modifier le code]

Stéphane Lenda, Théophane Nicolas et Ingrid Ture ont étudié et écrit dans le Tome 59-2 | 2010 : Fasc. 2 - n° 182 de la revue d'archéologie de l'est de la page 645 à la page 655, que lors d'une opération de sondages archéologiques préventifs sur le tracé de la LGV Est a permis de découvrir une petite nécropole à incinération datée du Bronze final IIb. Son étude permet de documenter les pratiques funéraires en usage à cette période sur le secteur de la large confluence de l’Elme et de la Nied française.

On y aurait découvert des sites funéraires et cinéraires, ils en donnent toutes les explications dans la dite revue, y expliquant qu'au Lieu dit "La Terre de La Justice" se trouvait une ancienne voie romaine pouvant rejoindre les grands axes: Metz/Strasbourg et Metz/Sarre-Union ayant été utilisée depuis environ l'An 50 après J-C jusqu'au moins au Moyen Âge et qu'une nécropole à incinération gallo-romaine, composée d’au moins dix structures funéraires, la borde au nord, en bas de la pente du terrain faisant l’objet du diagnostic archéologique. Les labours au fil du temps avaient enfouis ce qui a été découvert. Il se peut qu'un jour d'autres vestiges remonteront en surface.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1919 1939 Henri de Marguerie Gauche républicaine Sénateur de la Moselle (1920-1933)
1945 1947 Henri de Marguerie Gauche républicaine Ancien Sénateur de la Moselle
mars 1995 mars 2008 Laurent Girard    
mars 2008 mai 2020 François-Xavier Driant    
mai 2020 En cours Jean-pierre Léonard    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 174 habitants[Note 4], en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
156185208211209194199195209
1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
194201199184187194191195188
1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
178222130145139138142158155
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
165161152161141149155164170
2020 2021 - - - - - - -
173174-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19]. |recens-prem=2005 |.)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Traces d'une voie romaine au lieu-dit le Vieux Château.
  • Traces de l'ancien château de Saint-Epvre habité dans les années 1750 par Messire Arnould Pierre de la Croix d'Eury ancien Capitaine de cavalerie et sa famille, il est fait mention dans le registre paroissial du mariage d'au moins une fille: Anne à Messire Henry Dieudonné de Vallée voué de Vannecourt et capitaine des Dragons du régiment de Soubise en 1761.

Les parents du marié résidaient à Vaxy

. Incendié vers 1890, les bâtiments restants furent transformés en ferme qui brûla en 1911.

  • Nouveau château du XIXe siècle, l'ancien château n'était plus habitable. Le comte Henri-Maurice de Marguerie en fit construire un nouveau vers 1887 à trois niveaux de neuf travées.
  • Hospice des sœurs de Saint-Charles, 1765.

Saint-Epvre possède un château, Centre culturel turc et une maison de retraite Saint-Paulin spécialisée dans le soin des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Avant de devenir un centre culturel et une colonie de vacances pour les Turcs, le château appartint à un marquis, puis au début des années soixante y furent aménagés quatre appartements ayant abrité de jeunes couples issus du village une enfant y fut conçue en 1959. La maison de retraite fut d'abord un hospice dirigé par des religieuses que l'on pouvait voir lors des offices religieux à travers une grille se trouvant à l'arrière de l'autel dans l'église, le couvent étant relié directement à l'église par cette séparation. Elles se dévouèrent même si à l'époque c'était avec rigueur pour veiller sur les anciens qui n'avaient plus de famille ou ceux qui, les diverses maladies les touchant, étaient devenus de trop lourdes charges pour leur famille. L'hospice étant dans le village, cela permettait aux familles malgré tout de rester proches de celui ou celle que la vie les avait forcé à placer.

Édifice religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Epvre, 1831.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Epvre Blason
D'azur à trois marguerites d'argent boutonnées d'or, feuillées et tigées de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Epvre » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « la Nied »
  2. Sandre, « l'Elme »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Saint-Epvre et Lesse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Lesse_sapc », sur la commune de Lesse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.